Plus tard, devenu officier, il commande un peloton de gendarmerie mobile à Calais, puis la compagnie d’Hazebrouck, à la frontière avec la Belgique, suivie par celle d’Arras, avant de devenir chef de bureau des Ressources Humaines à la Région de gendarmerie de Bourgogne. « Un poste passionnant et un rôle très important, où on touche à l’humain », dit-il. Il retrouve ensuite la « mobile », comme commandant de groupement à Saint-Quentin, où il remplit notamment une mission de cinq mois au Kosovo. Une carrière riche, qu’il termine comme commandant du Groupement de gendarmerie départementale de l’Aisne, avec le grade de colonel.
Ce parcours, avec notamment cette grande expérience du terrain et de l’enquête judiciaire, on le retrouve au fil des pages de L’assassin à la lucarne, son premier roman, une enquête solide et ultra-réaliste. « Je suis un grand lecteur, environ 70 livres par an, avec des goûts très éclectiques. Mais dans les polars, j’étais souvent agacé par les personnages de policiers qui boivent comme des trous, ou de gendarmes pas très malins. J’avais vraiment envie de mettre la gendarmerie en valeur, ce qu’elle sait faire, ce qu’elle est capable de faire, dans un contexte qui soit le plus proche possible de la réalité. Et sans exagérer, car ce n’est pas la peine. » De fait, si le roman est bien une pure fiction, il a aussi valeur de document sur le travail d’un officier de police judiciaire, de l’autopsie à la perquisition, en passant par les rapports avec le procureur.
Portrait extrait de la rubrique culture du site institionnel de la Gendarmerie Nationale
Gendarmerie Info