Un père accusé de meurtre à tort.

Le 02/07/2024 0

Entretien avec Camille Duwez , auteure de " Désigné coupable." Propos recueillis par Benoît LORSIN administrateur , référent communication . 

ADAN :  LADAN , association de référence des Auteurs des Hauts de France regroupe prés de cent soixante ecrivains et experts du livre actifs . Comment décririez-vous votre lien avec la région ? En quoi influe-t-elle sur votre activité d’écrivain ?

Portrait camille duwez zoom

Camille Duwez :  Je suis née à Valenciennes, j’ai grandi en me nourrissant de la chaleur et de la bienveillance des gens du Nord. Je suis très attachée à ma région, je lui dois tout. L’université de valenciennes a une partie de l’audiovisuel basée sur le site minier de Wallers Arenberg. Ce lieu a aidé une source d’inspiration immense pour l’écriture de mon polar.

ADAN : Concernant l’écriture, comment vous est venu lenvie d’écrire ? A quelle période de votre existence ? Quel a été le déclencheur qui vous a poussé à prendre la plume ?

CD : Je pense que comme beaucoup d’êtres humains, j’ai eu envie d’écrire un livre de nombreuses fois mais je m’en sentais incapable. L’histoire de mon livre s’est imposée à moi. En effet, ma grand-mère m’avait toujours dit qu’elle n’avait « jamais eu de parents », qu’elle avait été placée à l’assistance public quand elle avait 7 ans et qu’elle n’avait jamais revu ses parents… Et lors d’un déjeuner, elle m’a précisé que son père aurait été accusé d’un meurtre à tort. À partir de là, j’ai eu envie de mener des recherches et de rendre hommage à ma famille en écrivant l’histoire vraie de ce fait divers.

ADAN :  Quelles sont vos sources dinspiration ?  Quels sont les auteurs, dhier et daujourdhui, qui vous ont le plus influencé ?

CD : Ma principale source d’inspiration ce sont mes émotions, les ressentis, ce qui me donnent des frissons et que j’ai envie de transmettre.  J’aime les auteurs de polar. Je suis fascinée par Bernard Minier et sa capacité à construire des histoires passionnante.

ADAN : Pourquoi avoir choisi le roman policier comme genre littéraire de votre premier roman ?

CD : L’histoire que je raconte est une histoire vraie. De fait, le style s’est imposé à moi. J’ai eu à  cœur d’être fidèle à chacun des personnages en gardant leurs traits de caractère réels. Les éléments judiciaires sont basés sur des faits réels.

ADAN : Il me semble que l’écriture comporte deux phases majeures : une part dombre, lorsque lauteur rédige dans son bureau à labri des regards, et une part de lumière, lorsquil partage ses créations aux lecteurs via les media, sur les salons, ou à loccasion de conférences. Laquelle préférez-vous ?

CD : Les deux. J’aime ces moments d’écriture pure où je me plonge dans mon livre ou le champs des possibles est réel. J’aime la liberté qui est la mienne quand j’écris et j’aime ces moments de rencontres et d’échanges avec les lecteurs.

ADAN : Pour vous, quel est le plus beau cadeau quun auteur puisse recevoir de ses lecteurs ? Avez-vous une anecdote à ce sujet ?

CD : Chaque moment d’échange est un cadeau. C’est un bonheur de pouvoir discuter avec les lecteurs. Le moment qui m’a le plus marqué, c’est lorsque ma grand mère (l’héroïne de mon livre) et moi avons été invitées à Sains en Gohelle (où l’histoire prend place) et que nous avons pu discuter de ce livre avec les habitants de Sains. C’était la première fois que ma grand mère retournait dans la ville ou elle a grandit. Quelle fierté pour moi d’avoir permis cela.

ADAN : Pour terminer, quels sont vos projets à courts ou moyens termes ?

CD : J’ai envie de dire un deuxième livre. L’idée est là, il faut maintenant du temps pour le concrétiser.

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