Camille Duwez : Je suis née à Valenciennes, j’ai grandi en me nourrissant de la chaleur et de la bienveillance des gens du Nord. Je suis très attachée à ma région, je lui dois tout. L’université de valenciennes a une partie de l’audiovisuel basée sur le site minier de Wallers Arenberg. Ce lieu a aidé une source d’inspiration immense pour l’écriture de mon polar.
ADAN : Concernant l’écriture, comment vous est venu l’envie d’écrire ? A quelle période de votre existence ? Quel a été le déclencheur qui vous a poussé à prendre la plume ?
CD : Je pense que comme beaucoup d’êtres humains, j’ai eu envie d’écrire un livre de nombreuses fois mais je m’en sentais incapable. L’histoire de mon livre s’est imposée à moi. En effet, ma grand-mère m’avait toujours dit qu’elle n’avait « jamais eu de parents », qu’elle avait été placée à l’assistance public quand elle avait 7 ans et qu’elle n’avait jamais revu ses parents… Et lors d’un déjeuner, elle m’a précisé que son père aurait été accusé d’un meurtre à tort. À partir de là, j’ai eu envie de mener des recherches et de rendre hommage à ma famille en écrivant l’histoire vraie de ce fait divers.
ADAN : Quelles sont vos sources d’inspiration ? Quels sont les auteurs, d’hier et d’aujourd’hui, qui vous ont le plus influencé ?
CD : Ma principale source d’inspiration ce sont mes émotions, les ressentis, ce qui me donnent des frissons et que j’ai envie de transmettre. J’aime les auteurs de polar. Je suis fascinée par Bernard Minier et sa capacité à construire des histoires passionnante.
ADAN : Pourquoi avoir choisi le roman policier comme genre littéraire de votre premier roman ?
CD : L’histoire que je raconte est une histoire vraie. De fait, le style s’est imposé à moi. J’ai eu à cœur d’être fidèle à chacun des personnages en gardant leurs traits de caractère réels. Les éléments judiciaires sont basés sur des faits réels.