Rommens Bernard

Photo bernard rommens rogne

Bernard Rommens aime évoquer son parcours en gendarmerie, cette vie en bleu qu’il a choisie à la place de celle, différente, qu’on lui destinait. « Je viens d’une époque à laquelle l’instituteur choisissait ceux qui allaient au collège et ceux qui passaient un CAP. Bien que bon élève, j’ai fait partie de la seconde catégorie et je me suis retrouvé à travailler très jeune, comme monteur en charpentes métalliques, un métier qui ne me plaisait pas du tout ! » Le jeune homme rêve plutôt d’être gendarme, comme son grand-père. Après son service militaire, il entre à l’école de Fontainebleau et en sort bien classé, affecté dans une première brigade en périphérie d’Amiens, puis dans une autre où, adjoint au commandant, il se voit confier le suivi des affaires judiciaires.

Plus tard, devenu officier, il commande un peloton de gendarmerie mobile à Calais, puis la compagnie d’Hazebrouck, à la frontière avec la Belgique, suivie par celle d’Arras, avant de devenir chef de bureau des Ressources Humaines à la Région de gendarmerie de Bourgogne. « Un poste passionnant et un rôle très important, où on touche à l’humain », dit-il. Il retrouve ensuite la « mobile », comme commandant de groupement à Saint-Quentin, où il remplit notamment une mission de cinq mois au Kosovo. Une carrière riche, qu’il termine comme commandant du Groupement de gendarmerie départementale de l’Aisne, avec le grade de colonel.

Ce parcours, avec notamment cette grande expérience du terrain et de l’enquête judiciaire, on le retrouve au fil des pages de L’assassin à la lucarne, son premier roman, une enquête solide et ultra-réaliste. « Je suis un grand lecteur, environ 70 livres par an, avec des goûts très éclectiques. Mais dans les polars, j’étais souvent agacé par les personnages de policiers qui boivent comme des trous, ou de gendarmes pas très malins. J’avais vraiment envie de mettre la gendarmerie en valeur, ce qu’elle sait faire, ce qu’elle est capable de faire, dans un contexte qui soit le plus proche possible de la réalité. Et sans exagérer, car ce n’est pas la peine. » De fait, si le roman est bien une pure fiction, il a aussi valeur de document sur le travail d’un officier de police judiciaire, de l’autopsie à la perquisition, en passant par les rapports avec le procureur.

Portrait extrait de la rubrique culture du site institionnel de la Gendarmerie Nationale 

Gendarmerie Info

L'Assassin à la lucarne

 

L assassin a la lucarne version 02

Coupure de presse

 

A quelques jours d’intervalle dans la région audomaroise, un tueur, méthodique et déterminé, attend patiemment l’apparition de la tête de sa deuxième victime derrière la vitre de la lucarne des W.C.  De son poste d’observation, il lui faut une poignée de secondes pour ajuster son tir.  Il le fait avec calme et, cette fois encore, il atteint sans difficulté sa cible…

S’agit-il d’un tueur en série ou d’un psychopathe ? Rien ne permet à la vue des premières constatations, de donner une orientation à l’enquête. La gendarmerie est sur les dents et craint de nouvelles victimes…

Debray sait qu’il va devoir rapidement mettre le paquet pour affronter un meurtrier retors et subtil avant qu’il ne frappe à nouveau…

Commander

L'heure des comptes

Heure des comptes 1e

Quel rapport peut-il y avoir entre les deux meurtres perpétrés à 30 ans de distance, aux alentours de Lumbres? Coïncidence ? C'est peu vraisemblable, quand on sait que les victimes sont deux frères.

Étonnamment, c'est en cherchant loin dans l'histoire de la région des Hauts-de-France que les enquêteurs pensent trouver la réponse et éclaircir cette affaire. Mais ce n'est pas si simple...

 

Commander