Brongniart Claude

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Originaire du Pas-de-Calais, Claude Brongniart possède une formation doctorale en sociologie des religions, suivie à l’Université de Lille III, puis à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris.
Il a ensuite exercé les fonctions d’officier dans la Police nationale, qu’il a achevées avec le grade de commandant divisionnaire. Il a effectué la majeure partie de sa carrière dans les services de renseignement, d’abord à Arras, puis au ministère de l’Intérieur à Paris, où il était chef d’un pôle sensible.
Entre ces deux affectations, il a exercé les fonctions de chargé d’études à l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) à Paris, où il s’est spécialisé dans la coproduction de sécurité. Sollicité par le préfet, il a achevé sa carrière au Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) à Paris, où il était également chef d’un pôle sensible.
Depuis 2022, il est réserviste pour le ministère de l’Intérieur et dispense des formations dans les préfectures et les écoles de police.
Ses connaissances théoriques et pratiques en font un auteur de polars précis et passionnant.
Son premier roman, J’ai un petit quelque chose pour vous, a été publié en juin 2023 chez Airvey Editions.

Le second, Mortel marathon, devrait sortir chez le même éditeur en mars 2024.

Arthur Robin, fraîchement promu dans un service de renseignement à Arras, se voit confier la mission d’infiltrer un groupe sectaire, qui prédit l’imminence de l’Apocalypse. Le même jour, une patronne de bar, cartomancienne à ses heures perdues, lui annonce qu’il va, au cours d’une sanglante enquête, découvrir un secret qui « changera la face du monde ».
Une plongée palpitante et iconoclaste dans l’univers des services de renseignement, des croyances et de la foi.

prix roman 2023 du salon du livre de Soissons

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Extrait

 La gourelle ouvrit le premier cahier et expliqua au capitaine que Jéhovite s’exprimait à travers sa main. Elle pratiquait donc l’écriture automatique, sa plume servant d’intermédiaire avec l’Au-delà. Au fur et à mesure qu’elle feuilletait les pages et les lui mettait sous les yeux, une certaine frénésie s’emparait d’elle. Arthur y découvrait une écriture tantôt minuscule, au point de ressembler à un défilé erratique de fourmis, tantôt démesurée, comme autant d’arabesques décidées à sortir du cadre de la page par manque d’espace. Les mots semblaient liés les uns aux autres dans une farandole infernale.