Il y a dix-sept syllabes dans un haïku. C’est aussi le nombre de nouvelles de ce recueil.
Oui, la mort est partout, mais elle n’est pas toujours aussi effrayante qu’on croit. Elle est là, c’est tout. Et même, elle a toujours été là. Beaucoup la redoutent ou la craignent, d’autres la souhaitent ardemment, d’autres encore vivent à côté d’elle, sans s’en préoccuper vraiment. D’autres, enfin, la provoquent. Dans les deux sens du terme.
Ainsi, on la voit surgir au beau milieu d’une découverte historique, au travers d’une enquête policière, dans les souvenirs d’une vieille dame désireuse d’en finir, dans les pensées d’une jeune femme suicidaire, dans les projets d’une tueuse en série, au cœur des expériences d’un scientifique de renom, dans les intentions scandaleuses d’un couple désireux d’abandonner son chien, par les yeux d’un prédateur sexuel et même au sein de conversations à bâtons rompus… Et parfois, à deux pas d’elle, il y a la vie.