Arrivée en Picardie en 1966, Martine Mazeure Brunin a commencé à écrire et travestir la réalité il y a très longtemps. Petite fille, le monde ne me convenait pas.
A l’école, je suis tombée amoureuse des mots, tous ces mots qui mis bout à bout donnaient naissance à de belles histoires. C’est alors que j’ai pris l’habitude d’inventer et décrire des lieux qui n’existaient pas, de créer des joies dont personne ne pouvait me priver.
Ecrire est devenu une passion, un besoin qui ne m’ont jamais quittée. J’ai noirci des cahiers, écrit des poèmes, des textes courts, des nouvelles.
Que faire de tous ces mots sinon les partager ?
Les sentiments, les émotions, ne sont-ils pas universels ?
Les mots sont faits pour voyager, d’un homme à l’autre, d’un cœur à l’autre.
Chaque lecteur les reçoit, les interprète, en fonction de sa propre intériorité, de sa propre histoire, de son imaginaire ; il y trouve donc ce qu’il vient y chercher.
Et c’est ainsi que la poésie est vivante, que la vie est plus belle !