Hennuy Philippe

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Philippe Hennuy est belge. En 2017, il a publié: « 5.186 jours, les joies et les turbulences d’un ex-enfant du juge. » 5.186 jours correspondant au nombre de jours durant lesquels il a séjourné dans des institutions de protection de la jeunesse. Enfant du juge, Philippe Hennuy l'a été de 6 ans à presque 21 ans. Gardant de son expérience un souvenir positif, il a voulu la partager dans l'intention qu'elle serve à d’autres enfants qui vivent la même situation que celle qu'il a vécue.

Son récit est axé sur les personnes qui ont fait de lui ce qu'il est devenu, en particulier une religieuse qu'il a toujours considérée comme " la femme de sa vie". Philippe Hennuy rends hommage aux directeurs, éducateurs, professeurs d’école, et bien d’autres, qui ont jalonné sa jeunesse. 

Entretien télévisé

Philippe Hennuy a autopublié les 5 livres présentés ci dessous. Il est joignable par sa page Facebook, par Messenger ou par mail. Facebook : Philippe Hennuy ou Philippe Hennuy, Romancier

philippehennuy7@gmail.com

 

 

 

5186 jours 1

 

 

Dh 13 09 2017 p hennuy

 

Récit de vie

Philippe Hennuy raconte sa propre histoire dans sa Belgique natale. Une écriture authentique, pleine de sensibilité !

Quand avez-vous eu le projet d’écrire un livre ?

L’idée m’est venue il y a plus de 30 ans. Cela a mûri tout ce temps dans ma tête. Et il y a 2 ans, une amie m’a convaincu que j’étais « prêt ».

Pourquoi avez-vous décidé d’écrire un livre ?

Pour mes filles qui ne connaissent pas cette période de ma vie. Pour mes petits-fils aussi. Enfin, pour les jeunes d’aujourd’hui qui sont en institution ( l’équivalent de la DDASS en France).

Quels messages avez-vous voulu faire passer ?

J’essaie d’expliquer aux jeunes qu’être placé en institution, ce n’est pas la fin de leur vie, mais peut-être le début d’une nouvelle vie plus belle. Qu’il est également très important de bien s’entourer (amis, conjoint, …) pour après, quand on en sort, même si on ne sort pas indemne de cela.

Combien de temps avez-vous mis à écrire ce livre ?

J’ai mis 30 ans à l’écrire dans ma tête. Puis, quand l’écriture a vraiment commencé, il m’a fallu une année complète à laquelle il faut rajouter 6 mois de corrections et relecture. Enfin, 1 mois de mise en page.

Qu’est-ce que l’écriture de votre autobiographie vous a apporté sur le plan personnel ?

Écrire ce livre a été une dure épreuve, surprenante et inattendue. Le voyage a été très long et le trajet, très sinueux. Je partais dans l’inconnu. Alors que tout ce que je racontais était une suite d’événements heureux, je me suis surpris plusieurs fois à pleurer, et à devenir nostalgique. Je comprends beaucoup mieux maintenant les personnes qui disent que le fait de coucher leur vie sur du papier a des vertus thérapeutiques. Je suis plus serein aujourd’hui, certaines colères se sont dissipées, d’autres sont toujours latentes.

Avez-vous l’intention de le publier ?

Oui, c’est fait, mais en autoédition. Les coûts d’une maison d’édition sont assez élevés (lecture, corrections …). C’est pourquoi j’ai tout fait à mes frais, sous mon entière responsabilité et dépendance.  Donc, je « contrôle » tout. Le gros inconvénient, c’est que toute la partie "promo" m’appartient et que j’utilise mon réseau social et amical pour la diffusion et la vente. Et cela se passe très bien jusqu’ici.

Avez-vous toujours eu l’intention de publier ou cette idée est-elle venue plus tard ?

J’ai toujours pensé que mon livre devait servir à quelque chose. Si c’était juste pour le plaisir de l’écrire, je ne l’aurais pas fait. Donc, le publier pour le faire vivre me semblait une évidence dès le départ.

Écrire un livre relève souvent d’un long parcours et exige beaucoup de travail. Quelles erreurs faut-il éviter pour mener à terme un tel projet avec toutes les difficultés que cela suppose ?

La première erreur à ne pas commettre est de ne pas écrire ce que vous avez envie d’écrire (livre, poème, autres…). Vous avez envie de le faire, faites-le ! L’erreur à éviter est de ne pas terminer ce que vous avez eu envie de commencer à écrire. Quel que soit le temps qu’il vous faut pour tout terminer, terminez. Cela vous évitera beaucoup de frustrations. Ensuite, n’attachez pas d’importance aux qu’en dira- t-on, les cancans, les ragots, les moqueries … J’ai comme devise : le regard des autres ne me regarde pas, et je me moque complètement de ce que l’on peut penser de moi, ou de ce que je fais. Foncez. 

Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui envisagent d’écrire leur autobiographie ?

Je dirais qu’une personne qui a envie d’écrire sa biographie doit, avant tout, être prête. Si elle n’a pas fait le deuil de certaines choses, événements ou personnes, cela peut s’avérer plus compliqué. Quand la personne est prête, elle doit alors commencer à noter sur des feuilles qu’elle conservera (ou le PC est pratique pour cela), les souvenirs qu’elle veut raconter ou mentionner. Elle doit également penser au déroulement structurel du livre : ordre chronologique, par thèmes, autre … Elle doit relire et relire et relire sans cesse : un accent oublié, une virgule inutile, une majuscule … est monnaie courante.

Propos extrait d'un entretien conduit par Patrick du Boisbaudry, biographe et coach en écriture. 

Votre histoire dans un livre - Ecrire un livre sur sa vie (ecrire-un-livre.net)

 

Les remisables

Les remisables 2

Les remisables 3

" Amateur de Victor Hugo depuis toujours, je suis allé en 2018 à Montreuil-sur-Mer où le célèbre écrivain a séjourné quelques semaines. C’est en me promenant dans les rues qu’il a arpentées que l’idée de redonner vie à Fantine, son héroïne des Misérables, a germé en moi dans une trilogie intitulée « Les Remisables ». J’ai donc imaginé la rencontre entre M. Victor et Fantine au cours de laquelle cette femme raconte son histoire à ce monsieur qu’elle appellera son bienfaiteur.

Ma Fantine n’a rien à voir avec celle des Misérables mais elle se déroule au XIXe siècle, à l’époque de Victor Hugo. Fantine a probablement été, dans mon imagination, celle qui a libéré la condition féminine. J’y aborde des problèmes actuels comme l’alcoolisme, les femmes battues, le viol des religieuses, la bienveillance.

Je vous propose de découvrir sa fantastique vie faite de détermination, de courage, d’amour et de résilience dans cette trilogie dont je suis immensément fier." 

Je te demande juste de mattendre

« De quoi te souviendras-tu quand tu seras vieille, maman ? De la sagesse de ton confort ou du bonheur d’avoir matérialisé ton désir ? » Voilà les deux questions posées par une des filles de l’héroïne de cette histoire.

Élisabeth, 46 ans, est mariée et heureuse, et surtout maman de quatre filles. Tout va pour le mieux lorsque ce bonheur éclate une première fois avec le cancer de son mari, et l’ablation de la prostate. Quelques années plus tard, la démence sémantique prend possession du cerveau de Guillaume, son époux, l’homme qu’elle aime tant.

La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Entre la promesse qu’elle s’est faite de veiller sur son mari jusqu’au bout du chemin et le dilemme de lui rester fidèle ou pas, l’auteur vous propose un voyage tortueux dans les méandres de la conscience d’Élisabeth : retrouver sa condition de femme et être heureuse ou continuer à se priver pour respecter son engagement.

Que feriez-vous, vous, à sa place ?