Dhénin Nathalie

Née à Reims en 1966, Nathalie Dhénin vit à Compiègne. Régulièrement publiée, elle écrit de la poésie d’origine japonaise, malaisienne, de la poésie libre, des nouvelles et romans.

Inspirée dès son enfance par la nature et les arts qu’elle pratique à foison, elle explore dans son écriture d’autres sujets tels que les histoires de vie, la résilience, la sensualité.

Parmi les prix qui ont émaillé son parcours, Nathalie a reçu le Trophée de l’Aactes en 2017 de la ville de Compiègne pour l’ensemble de son engagement associatif et artistique. Son livre pour la jeunesse Bestiaire tanka a reçu le prix SQY des collégiens de Saint-Quentin en Yvelines en 2018. Publiée dans de nombreuses anthologies, ses écrits sont diffusés dans les revues spécialisées du Pantun Sayang et du Tanka francophone.

Son intérêt pour le papier n’ayant pas de limite, elle est créatrice de livres objet d’art qu’elle remplit de ses collages, aquarelles, peintures et textes inédits.

Dans son autre vie, Nathalie, formatrice et conseillère, a toujours eu le goût de la transmission que ce soit dans l’insertion sociale et professionnelle, le paramédical ou dans le domaine artistique. Animatrice d’ateliers d’écriture, elle y inclue un espace de méditation afin de favoriser la créativité.

Lors de vernissages d’artistes, elle improvise et déclame de la poésie face au public et est lectrice publique.

nathaliedhenin.wordpress.com/publications/

Compte instagram : les papiers poétiques

Commander ses ouvrages

2024

Jeanne, aquarelliste, reçoit une lettre, née du hasard. Elle engage alors un échange épistolaire avec Gad qu'elle ne rencontrera, contre toute at-tente, qu'au bout de la sixième année. L'adresse postale relate le destin des deux protagonistes ainsi que celui de leur entourage à travers les lettres échangées, selon le rythme singulier de leur vie. Mais aussi la quête intérieure de Jeanne, qui, à la suite d'un accident de la route, doit apprendre à vivre avec ses fragilités. À l'occasion d'une retraite spiri-tuelle, sa vie prendra un nouvel essor, empruntera des voies inattendues faites d'altruisme et de résilience.

Au fil des lettres et de la narration, les aspérités, les failles, les espoirs des destins de Jeanne et de Gad s'éclaireront sous des jours nouveaux en de subtils chassés croisés de confidences et de non-dits. L'art et la nature seront deux fils rouges qui émailleront les récits selon les aspirations de chacun. Sans oublier qu'au fil des chapitres se dévoilera la vie sentimen-tale de Jeanne et de Gad. Mais la partageront-ils ?
L'adresse postale est le premier roman de Nathalie Dhénin après la pu-blication d'une douzaine de recueils poétiques et de nouvelles (Prix des collégiens de Saint-Quentin en Yvelines pour le livre Bestiaire Tanka en 2018)

2020

Nathalie Dhénin et Jean-Luc Vankersschaver associent leurs ta-lents artistiques en Pantouns et Peintures. De ses précédents livres de haïkus parus aux Éditions Unicité, "Au-tour d'un parc" et "Autour de nous", Nathalie fait ici le lien entre le court poème japonais et le pantoun malais dans sa forme francophone, comme l'indique la préface de Georges Voisset, directeur de publication de « Pantouns et Genres brefs ». Jean-Luc dédie la palette nuancée de son monde imaginaire en un triptyque pictural vibrant dont les scénettes ont inspiré de fervents courts poèmes.

2019 - Recueil de nouvelles

Pour sa troisième collaboration avec les Editions Stellamaris, Nathalie Dhénin propose plusieurs nouvelles sur le thème de la disparition, qu’elle soit réelle ou supposée. Ces textes en explorent les conséquences sur l’entourage proche et sur leurs capacités à ajuster de nouveaux repères dans leur quotidien. Le regard de l’auteur s’attarde sur l’intimité de ces personnages, trois femmes au destin singulier.

Bien que ce thème soit universel l’auteur le traverse au fil de fictions variées afin de susciter une résonnance chez le lecteur.

2018

Avec ce nouveau recueil de haïkus et senryus « Autour de nous » sur la relation amoureuse qui s’installe ou se défait, Nathalie Dhénin renvoie le lecteur à ses propres réminiscences. Le miracle de ces courts poèmes c’est qu’ils expriment autant de vibrations à la seule force d’un détail qui fait mouche. C’est ainsi que chacun peut se les approprier selon son chemin de vie.

L’auteur nous propose des poèmes qui sont autant de rappels à soi ou d’appréhension de la vie amoureuse avec tout ce qu’elle peut dégager de non-dits ou de sensualités assumées. Ces résonances surgissent à l’improviste, sans que nous ayons demandé à les vivre, comme si c’étaient-elles qui nous avaient finalement choisis. Ainsi, elles nous invitent à une certaine humilité provoquée par l’émotion du haïku qui ne connaît jamais de dénouement.

2016

« Déclamations picturales » est un recueil de textes dont chaque poésie correspond à une oeuvre proposée par un photographe ou un artiste peintre.
Il convie à une promenade éclectique au travers de créations variées, passant de l'abstrait au figuratif, du noir et blanc à la couleur.
Ces supports visuels proposent ainsi à l'auteur, Nathalie Dhénin, d'exprimer tout son potentiel inventif et d'explorer les zones éclairées et les parts d'ombre par le chant de ses mots.
Ce livre fait suite aux écritures et déclamations poétiques produis lors des vernissages d'artistes auxquels la poète est conviée.
Plusieurs livres de poésie d'origine Japonaise et de poésie libre de Nathalie Dhénin ont déjà été édité, ainsi que de nombreuses participations à des anthologies collectives de poésie. Illustratrice, elle agrémente de ses dessins, aquarelles et collages les textes d'auteurs et les anthologies collectives.

2015

Le recueil de Nathalie Dhénin convie les lecteurs à une promenade dans un parc de proximité, saison après saison. Dans cette bulle protégée aux allures de microcosme, à la jonction du public et du privé, du béton et du règne végétal, on partage au-dessus de la haie d’immeubles le même ciel. Ici, évoluent les habitants d’une ville, d’un quartier, offrant un panel varié de la société, riche de sa mixité aux multiples visages : jeune maman et son bébé, vieillard solitaire, sportif, maître et chien, familles, collégiens… On y célèbre les mariages de toutes confessions, on y prie sur un tapis, on évangélise près des bancs. mariés du jour tous les invités affluent Ukulélés Aucun détail n’échappe à Nathalie Dhénin, comme en témoignent ses haïkus, captures de l’éphémère, et ses fines illustrations à l’encre. Attentive, elle capte dans la nature le moindre signe d’un changement de saison, l’éclosion d’une fleur, le passage d’un insecte

Le gardien du parc, artisan, créateur et chef d’orchestre, apparaît un peu comme le gardien des âmes et des consciences, le grand ordonnateur chargé d’ouvrir et de refermer cet espace protégé, point de fusion entre le culturel et le naturel. Encadrant le recueil, les images de la grille d’entrée et de la grille de sortie ne sont pas sans rappeler le « torii », ou porte sacrée des Japonais, marquant le passage du profane au sacré. Quelle que soit l’envahissement de la ville, le jardin, dans toutes les cultures, reste lieu de ressourcement, à travers son aspect multiforme au fil de la promenade, des jours et des mois. Ici se succèdent les fragments de vie minuscules dont la succession permet d’approcher le sentiment d’éternité et l’essence des choses. Au-delà de la simplicité apparente de moments d’émotion saisis à la volée, l’auteure sait faire entrevoir aux lecteurs cette plus vaste dimension.