Deraedt Karine

Portrait noir et blanc k deraedt

Karine Deraedt habite dans un charmant village de 1400 habitants qui répond au doux nom de Wandignies-Hamage au coeur du Parc Naturel Régional de Scarpe-Escaut dans le département du Nord. 

Après des études littéraires puis de médiation culturelle, elle commence sa carrièrre comme chargée de communication pour des compagnies de théâtre puis ouvre une bouquinerie.

En 2012, elle décide de reprendre des études d’éducatrice de jeunes enfants et exerce ce métier depuis.

En 2021, elle décide de s’accorder une année sabbatique pour écrire son premier roman « Dix chocolats » et quelques nouvelles qui ont été primées lors de concours littéraires.

Ecrire des romans et en vivre est un rêve de gamine, resté pour elle longtemps inavouable, un peu honteux... parce que prétentieux. " Qui suis-je pour oser prétendre à l'écriture?" 

 

 

« La merditude des choses » de D.Verhuls, « La vraie vie » d'A.Dieudonné, « les armoires vides » d’A.Ernaux ou encore « En finir avec Eddy Bellegueule » d'E. Louis sont des lectures qui entrent particulièrement en résonnance avec son travail. 

En 2023, le manuscrit « Dix chocolats » est lauréat du prix Thérèse Gabriel, décerné par l’ APAC ( Association Plumes A Connaître ) et la Fondation de France, ce qui lui permet d’en assurer l’autoédition, avec une parution en janvier 2024 chez Librinova. « Cette histoire me vient des tripes, son écriture répond à un besoin viscéral de déverser des mots qui, depuis des années, attendaient l’ouverture des vannes ». Un second roman, moins intime et personnel, est en cours de maturation. 

Retrouvez la pour en savoir davantage sur : 

Site littéraire de K. Deraedt

 

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Laure a vingt-huit ans quand elle est hospitalisée en psychiatrie. Elle raconte quatre mois d’isolement hors du temps. Elle détaille le glauque et le sinistre des murs.

Elle décrit les patients et autres naufragés sur le fil, mais surtout elle avoue l’intense sentiment de sécurité que ce refuge lui offre. « Il faut au moins dix chocolats pour effacer le goût d’une merde » lui dit la thérapeute de l’hôpital.

Nous l’accompagnons alors sur ce double chemin, où passé et thérapie s’entremêlent pour s’éclairer l’un l’autre. Les souvenirs s’enchaînent, l’histoire se reconstitue à rebours, comme un bâtiment menacé d’effondrement qui irait questionner ses fondations.

Roman intimiste et poignant, écrit dans un style brut qui vous emporte, Dix chocolats questionne les limites de l’amour filial mais aussi la responsabilité de ceux qui ne disent mots, et donc consentent à être les complices des bourreaux. Dix chocolats… et si c’était le goût de la résilience ?