Callès Alain

Une vie d'engagement et de combat ... et d'écrit toujours

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Alain Callès est né en région parisienne en 1949. Il effectue des études de psychologie et de sociologie (Paris-Sorbonne et Paris-Vincennes). Engagé dans la vie active, il a un parcours professionnel diversifié, souvent autour de l’écrit et de la communication (libraire, publicité). 
Il a été très actif dans le secteur associatif (notamment animation d’émissions littéraires, animateur et administrateur de radios libres) et dans le domaine des Droits de l’Homme et de la lutte contre la racisme (membre de la direction nationale du MRAP pendant une douzaine d’années comme secrétaire général adjoint puis membre de la Présidence). Il a publié de nombreux articles sur ces questions en France et à l’étranger. En 2000, il se désolidarise des nouvelles orientations de cette organisation.
Elu dans une grande commune de la banlieue de Paris, chargé de la lutte contre les discriminations , il est très impliqué dans Vie Libre, une association nationale d’anciens buveurs qui lutte contre l’alcoolisme et aide les ‘alcoolodépendants’ à se sortir de l’enfer de l’alcool.
Après vingt ans de silence sur son passé, il s’est récemment illustré en participant à plusieurs émissions télévisées nationales sur l’addiction alcoolique ainsi que par différents articles sur cette question. Après s’être reconstruit, cet insoumis de la vie a repris les armes et consacre une part de son énergie au combat contre les méfaits de l’alcoolisme et ses causes.
L’écrit est rapidement devenu pour lui un outil indispensable, puis une nécessité quotidienne.
Un de ses écrits, la « lettre à mes amis de vingt ans » relate l’enfer de la dépendance et a récemment été porté sur la scène par le dramaturge Claude Confortès.
Ce texte est aussi devenu un outil utilisé par ceux qui luttent contre l’alcoolisme. Il sert de préambule au livre, « éclats de verre » qui, sous la forme d’un vrai faux-journal relate l’enfer de l’alcool, pointe du doigt quelques causes et répond à quelques questions récurrentes que se posent l’entourage et le malade alcoolique. Depuis quelques années, l’auteur écrit des textes poétiques qui sont publiés dans diverses revues spécialisées.

 

Paipiers de verres

 

Alain Callès témoigne de son parcours avec l’alcool pour compagnon de route. Détruire, boire jusqu’à la lie… puis tout reconstruire, pierre après pierre, des décennies durant. La solidarité entre anciens buveurs, la force des groupes de paroles et des mouvements associatifs pour retrouver la santé, l’entraide envers ceux qui sont encore dans les tourbillons du goulot. Ces dernières décennies d’abstinence heureuse ont nourri son analyse pour se sortir de cette addiction et aussi pour lutter en faveur de la prévention dans un pays où la politique de santé fluctue sous le joug des lobbys. Des mots simples, empreints parfois de poésie, incurvés ou acérés, au service de l’espoir tapi derrière l’horizon, au bout de la jetée. Des mots posés comme une écharpe de tendresse sur la souffrance et la solitude de l’enfant devenu adulte et addict. Des mots implacables sur la réalité d’un fléau national contre lequel manquent les moyens et une réelle politique de santé publique. On ne ressort pas indemne de cette lecture. On en revient plein d’espoir et de combativité.

2020 

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Eclats de verre

 

Introduit par une lettre à des amis qui brise le silence dont s’est entouré l’auteur sur l’enfer qu’il a vécu avec l’alcool, ce livre témoigne, sous la forme d’un vrai-faux journal, qu’il est possible de s’en sortir et de se reconstruire. Il témoigne de la déchéance, des humiliations, des douleurs du manque, générés par cette drogue dure qu’est l’alcool pour certains.
Ce livre, qui fait des détours par l’enfance et se termine par des réponses concrètes sur l’alcoolisme, n’oublie pas le désarroi de l’entourage qui est souvent désemparé face à cette maladie. C’est, au-delà de la violence des mots éructés par ce forçat de la sensibilité qu’est l’auteur, un message d’espoir pour tous ceux qui vivent la maladie alcoolique quotidiennement.

2019 

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Attente

 

Dès l’annonce de l’opération par le chirurgien, c’est l’attente. Le temps change de nature. Les secondes s’étirent, les heures se concentrent. L’amitié pose son écharpe de tendresse sur l’épaule de celui qui va passer sur le billard. Le superflu est repoussé d’un revers de main ; la mémoire monte par bulles, tutoie le présent. L’essentiel se blottit au creux de l’estomac. Les mots sont des bouées pour mener l’auteur jusqu’à l’opération, à l’horizon de l’espoir. L’attente de l’opération est un moment précieux. La poignée de main avec le chirurgien, cette main qui tiendra le bistouri, transporte l’inquiétude et l’espoir, le doute et la confiance, sans oublier quelques gouttes d’humour partagé.

2018 

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Mavie et ma bataille

 

Journal de bord d’une traversée avec le cancer : 12 hospitalisations dont 6 chimio lourdes, 3 opérations, 4 organes en moins, un autre raccourci de 50 cm, et une reconstruction à partir de ce morceau. La tenue de ce carnet de bord, commencé sans la connaissance de la maladie, est restée la seule activité régulière de son auteur durant cette période. Les mots de ce Journal ont servi de garde-fou à Alain Callès, écrivain à la prose sensible et souvent poétique. Au-delà des peurs, des angoisses et de quelques défections, des amitiés se sont resserrées, l’amour est toujours resté vent debout, des médecins ont allié compétences et empathie chaleureuse. Tous ont maintenu à l’horizon l’espoir et, au bout du bout, une nouvelle victoire contre la mort.

2017 

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Journal

 

Alain Callès, capitaine d’un rafiot de mots au cours d’une année, a tenu le cap et le journal, faits et états d’âme, regard amusé sur ses contemporains. Ce journal de bord, ou carnet de route et de réflexions d’un écrivain, est tout à fois : une balade sur les rives de Paris-Charlie, le tangage quand le ciel est si bas qu’il se confond avec le chemin, le plaisir de mordre dans la fesse charnue et sucrée d’une figue de Solliès en Provence, l’envie de rester assis des heures durant les yeux fixés sur la mer, de monter sur la scène des copains de la Rive Gauche ou d’enchaîner les lacets bordés de cigales en frottant les cale-pieds de la moto. Ce journal, c’est du quotidien qui tend la main vers l’horizon de nos mémoires, là où l’espoir se tapit le temps de caresser un rêve ou deux, de la peau et de la fleur de peau pour quelques mots coquelicot.

2015 

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Agonie du temps

 

Sur la mort des anciens, sur les décombres d’une société sans souffle et craquelée, l’auteur, Alain Callès, laisse courir son imagination et l’espoir qu’elle attise. Indompté tel un coquelicot au cœur noir et à la cape rouge, le personnage principal abandonne à la mort ses parents et laisse à la folie la part du feu. Retourné dans son village d’enfance, La Roquebrussanne, il y reconstruit le monde qu’il avait rêvé, celui d’une utopie, avec la poésie sans entrave en guise d’étendard pour défier l’éternité. Les mots, parfois clairsemés d’expressions provençales, bâtissent en fin d’ouvrage un monde doux de plaisirs et de liberté. Au bout du soleil, l’espoir.

2015 

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Petit traite de savoir vivre

 

Petit traité de savoir-vivre à l'usage des politiques: Voyage très extraordinaire dans le monde merveilleux de la municipalité de Montreuil

Avec ce Petit traité de savoir-vivre à l’usage des politiques, Alain Callès nous fait part de son expérience d’élu de Montreuil, en Seine-Saint-Denis, de 2008 à 2014. Issu de la société civile, son constat est amer et ce qu’il nous décrit porte à changer radicalement la politique, la manière de faire la chose publique. Il y décrit les arrière-cuisines où les lames des couteaux étincellent de mille coups bas d’un monde souvent hors sol de la réalité quotidienne. Dans cet ouvrage, il propose aussi des modes d’organisation en vue d’une pratique réellement démocratique de la cité.

2014 

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Paris a la folie

 

Gamin, ado ou adulte, l’auteur frotte sa peau à celle de Paris et cela fait des étincelles. Une passion, des rues à traverser l’histoire, de l’espoir à fleur de peau, des pavés en fleur sur une poésie des rues, un Gavroche tirant sur son clope à la sombre clarté des réverbères en tuant le temps boulevard des assassins. Un clin d’œil qui s’élance comme un chant, une passion pour Paris, sombre ou en fête, son histoire populaire, ses palpitations et ses feux. Un Paris qui mènera l’auteur jusqu’à Alger la Blanche qui languit dans la nuit. Un Paris à la folie.

2014 

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Demain

 

Passeur de mots, Alain Callès donne à ceux-ci une tendresse mouillée de rêves. Des rêves et de l’espoir pour un combat jamais achevé. Des mots dont la substance pousse comme l’herbe folle entre les pavés des rues dont il connaît la dureté. Des mots pour l’exil, ce long cheminement en soi et à côté de soi, des mots arrachés à la fuite des fous de dieu. Des mots d’autres contrées pour saisir l’écho intérieur dans tous les instants du quotidien. Des mots qui restent debout quand l’alcool s’est évaporé. Ces mots palpitent au cœur du poète. Ils caressent les courbes du temps. Ils marchent des deux côtés de la frontière de l’humain. Des mots vendus à la criée au bout de la jetée, des mots qui cheminent à l’horizon de nos mémoires.

2014 

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Miroir aux lettres

 

Il était une fois au XXe siècle, un jeune musicien griffonnant un jour des notes, un autre jour des dessins. Un jour le jeune musicien rencontra, non loin des barricades, un barricadier : Vania Adrien Sens. Les barricadiers et les barricadières chantaient les rêves, les fleurs, la beauté, la justice, les Versaillais, les pavés, le bon vin, l’amour, la vie quoi ! Le jeune musicien et les Barricadiers chantèrent de concert et chantent encore… Il était une fois au même siècle un jeune écrivain griffonnant un jour ici, un jour là. Le jeune écrivain rencontra non loin des barricades le barricadier précité. Ils chantaient les mêmes rêves ! Un jour du XXIe siècle, le toujours jeune écrivain et le toujours jeune dessinateur se lancèrent un défi amical : chiche que tu écriras un dessin sur des textes que je te proposerai ! Chiche que tu mettras un texte sur des dessins que je te proposerai ! Un dessin bien lourd ? Oui ! Un qui a du poids… chiche ! Oui, le dessin est un langage. Écrire autour d’un dessin ou dessiner autour d’un texte, est-ce tirer la langue ? Un trait pour habiller l’espoir d’un cri à décrocher les étoiles. Un livre pour l’essentiel : le plaisir du partage.

2013

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Lettres au plus proche du feu

 

Vous qui ouvrez ce livre, vous ne savez pas dans quoi vous vous embarquez. D’abord un fantastique jeu de miroirs, Van Gogh est un miroir, la folie est un miroir, la politique est un miroir qui déçoit, mais la vie n’est pas un récit plein de bruit et de fureur qu’un idiot raconte et qui n’a pas de sens. Loin de là, chose bien rare de nos jours, vous allez recevoir des leçons de vie : comment ressusciter quand on est déjà mort plusieurs fois ? comment dire qu’on l’aime à une femme, un fils, ou même à un coquelicot, à la Francis Ponge ? comment survivre à la courtisanerie d’une municipalité ? comment donner des instructions à son chirurgien ? comment vivre avec une soeur folle… Et bien d’autre leçons encore… Et toujours l’émerveillement lucide, même au plus proche du feu.

Brave new world, finalement Alain Callès est bien un héros shakespearien.

2012 

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