Bodescot Marie Christine

« Voyager pour rencontrer, rencontrer pour raconter » est en quelque sorte ma devise !

" J'ai pratiqué mon métier d'infirmière durant les premières années de ma vie professionnelle pour ensuite me former au management et à l'assistance humanitaire. Mon parcours avec Médecins sans Frontières a duré dix ans. D'épidémies en terrains de guerre, les missions ont été formatrices à plus d'un titre.

De façon plus calme, mais tout aussi enrichissante, j'ai terminé mon parcours professionnel à l'EHPAD de Conty , au poste de cadre de santé. Durant une mission difficile, je mis sur papier mon ressenti. Pour me « vider la tête », avais-je pensé à cette époque, mais, très vite, le plaisir d'écrire suivit ce premier texte.

Retraitée depuis quelques années, je garde mon envie de voyager. C'est parfois l'actualité qui m'attire dans un pays, souvent la curiosité des modes de vie aux antipodes des nôtres."

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L’écrivain ne souhaitait que le calme pour trouver l’inspiration qui lui faisait défaut ces derniers temps. Patricia décida de l’accompagner, mais loin des attentes de son mari, l’intrigante n’a d’autre but que traquer un homme brutal venu se réfugier sur l’archipel calédonien.
Kavo rêve de retrouver ses racines. Elle a transmis à son fils de 8 ans l’amour pour cette île et son besoin de renouer avec sa famille kanake.
Andy revient sur cette terre natale aux us et coutumes qu’elle exècre pour déjouer les plans de l’homme responsable de la mort de sa mère.
Mai 2024, en Nouvelle-Calédonie, les indépendantistes s’opposent au projet de réforme. Les esprits ainsi que magasins, voitures, édifices publics s’enflamment.
L’état d’urgence est décrété, les transports aériens et maritimes sont stoppés.
Tous sont bloqués sur Ouvéa, «l’île la plus poche du paradis», comme la nomment ses habitants.

Une semaine pour retrouver le trésor et l'amour ! - Comment qualifierais-tu notre relation ? lui demanda Luisa. - Une amitié amoureuse, et toi ? Elle ne savait pas encore. Pendant 35 ans, elle n'avait donné à Philippe que les réponses qu'il escomptait. Craignant lui déplaire, elle se rangeait toujours à son avis. En Bolivie, c'était différent, Esteban Gomez lui avait laissé de quoi se reconstruire. Et Aurèle l'attendait à la descente d'avion. Aventure, amour, jalousie, vengeance, ingrédients indispensables pour pigmenter le voyage. Herbe, musique et fraternité leur avaient fait croire en un monde meilleur sur les plages idylliques de la côte ouest de l'Inde. Quarante ans plus tard, le trouveront-ils dans les déserts de sel, près des mines de Bolivie ou faudra-t-il-aller encore plus loin ?

La rencontre donne sens au voyage. Alors, les belles architectures, les paysages grandioses, les danses folkloriques deviennent de jolis cadres, magnifiant les modes de vie imprégnés des croyances qui ont traversé les siècles. Parcourir les plaines de l'Oural avec Natalia qui rattrapait des lambeaux de sa mémoire dans les bulbes dorés des églises et dans les oeuvres de Tolstoï. Écouter la légende du Baïkal, en buvant de la vodka avec Bart-Erdene. Respecter les rites chamaniques en compagnie d'un chien. Naviguer sur un cargo quand on craint l'océan. S'asseoir sur le bord d'une fontaine avec un conteur marocain. Suivre les traces de civilisations disparues avec Mayut'ika. Laisser parler les drames, couler les larmes, accepter l'hospitalité, rire de tout et de rien. Espérer un train, gare du Nord, un jour de grève... La rencontre ne se cherche pas, elle arrive sans qu'on s'y attende...

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De Madagascar au Vietnam, des femmes jeunes et belles, perchées sur de hauts talons rouges, se déhanchent sur les pistes de danse où des hommes esseulés et des jeunes soldats cherchent le réconfort... Sur le sable blanc, au bord du Tanganyika, ceux qui ont fui les collines avant d’être enrôlés par les assaillants ou de succomber sous les coups des machettes s’entassent dans des abris faits de bric et de broc. Sur le sable blanc, au pied des falaises du pays de Caux, les amants s’enlacent pour la dernière fois... Des histoires vécues lors des missions humanitaires, et d’autres imaginées composent ce recueil de onze nouvelles écrites au fil des ans.

" Voyager pour rencontrer, rencontrer pour raconter"

Oise Hebdo 4 Juillet 2023

Marie-Christine Bodescot a eu une vie professionnelle bien remplie. Elle a décidé de s’engager dans les opérations humanitaires dans les années 80 et 90. Elle était littéralement conquise par le discours d’un certain Bernard Kouchner certes ministre sous l’ère Mitterrand, mais avant tout dans son esprit, l’un des fondateurs de Médecins sans frontières. Ce discours, elle ne faisait pas que le suivre dans les médias.

Etre actrice sur le terrain

Elle voulait être actrice des opérations sur le terrain. Suivent alors des rencontres avec des personnes tout autant engagées qu’elle. Les drames, les maladies, la famine, et les épidémies. Au milieu de cela, il y a toujours une humanité, des personnes qui se dépensent sans compter. Ce sont ces rencontres, ces parcours et parfois des histoires qui sortent tout simplement de son imagination que Marie-Christine prend plaisir à coucher sur le papier. Cela se lit bien, et les histoires sont documentées par un travail de recherche et de nombreux témoignages.

Une vision parfois dure

C’est une vision parfois dure, mais très souvent touchante. Lors de cette vente dédicace, on voit que l’auteur a un besoin de rencontrer la population.

Elle va au contact public, ses livres à la main. Sa gentillesse, son approche, fait qu’elle trouve systématiquement une oreille attentive. Et puis, cerise sur le gâteau, une partie des droits d’auteur est reversée à une cause.

A lire :

Rencontres

Parcourir les plaines de l’Oural avec Natalia qui rattrapait des lambeaux de sa mémoire dans les bulbes dorés des églises et dans les œuvres de Tolstoï.

Écouter la légende du Baïkal, en buvant de la vodka avec Bart-Erdene.

Respecter les rites chamaniques en compagnie d’un chien. Naviguer sur un cargo quand on craint l’océan.

S’asseoir sur le bord d’une fontaine avec un conteur marocain. Suivre les traces de civilisations disparues avec Mayut’ika.

Laisser parler les drames, couler les larmes, accepter l’hospitalité, rire de tout et de rien.

Espérer un train, gare du Nord, un jour de grève… La rencontre ne se cherche pas, elle arrive sans qu’on s’y attende…

Talons rouges et sable blanc

De Madagascar au Vietnam, des femmes jeunes et belles, perchées sur de hauts talons rouges, se déhanchent sur les pistes de danse où des hommes esseulés et des jeunes soldats cherchent le réconfort…
Sur le sable blanc, au bord du Tanganyika, ceux qui ont fui les collines avant d’être enrôlés par les assaillants ou de succomber sous les coups des machettes s’entassent dans des abris faits de bric et de broc.
Sur le sable blanc, au pied des falaises du pays de Caux, les amants s’enlacent pour la dernière fois…
Des histoires vécues lors des missions humanitaires, et d’autres imaginées composent ce recueil de onze nouvelles écrites au fil des ans.

Les droits d'auteurs sont versés à " Graines de Bitume."

En 2000, un collectif franco-malgache composé de volontaires de Médecins Sans Frontières et d'amis décident de créer Graines de Bitume, une association humanitaire à taille humaine pour aider les enfants en situation de rue à Antananarivo

Graines de Bitume