Concours et reconnaissance
Lauréate de plusieurs concours, dont celui de l’ADAN, Annick reconnaît que ces participations ont été décisives. « Au départ, je n’osais pas. Mais les concours sont une façon de sortir de ma zone de confort. Voir son nom dans une anthologie, recevoir un prix, c’est gratifiant et cela pousse à avancer », explique-t-elle. Un auteur l’a un jour décrite ainsi : « Toi, qui viens de nulle part ». Une formule qui lui est restée et qu’elle imagine déjà comme titre de son futur recueil.
Le thème « Ailleurs »
Cette année, le prix de poésie de l’ADAN revient avec le thème Ailleurs. « C’est un sujet immense. J’ai tant d’ « ailleurs » en moi qu’il était difficile d’en choisir un seul », confie-t-elle. Elle a finalement proposé un texte, « en triturant la mine en bois ».
Des projets plein les tiroirs
Aujourd’hui, Annick a un projet: rassembler ses « arrêts sur le temps » dans un livre. « Tout est là, écrit, classé dans des dossiers. Mais pour moi, cela ressemble aux 12 travaux d’Hercule », sourit-elle. Elle ajoute avec détermination : « Mon premier projet, c’est oser. Oser devenir enfin celle que je suis, sortir de ce stand-by. J’ai déjà un titre pour mon recueil… c’est un bon début, non ? »
Annick Duthilleul est d’ailleurs très reconnaissante envers l’ADAN et remercie l’association « d'y être avec les bottes de 7 lieues du Petit Poucet qui a une grosse faim d'écrire et de raconter... »