Dominique Lecat, l'humanité des mots simples

Le 29/11/2025 0

Découvrez le parcours de Dominique Lecat, fondateur de Jan and Jos Creations et amoureux du Nord.

Du marketing aux arts : le parcours d’un passeur de mots

Cadre dans l’industrie puis retraité, Dominique Lecat vient à la fois du monde du marketing et de celui des horizons plus sensibles où se rejoignent rêve et réalité. Devenu passeur de mots et d’arts, il a longtemps travaillé dans la communication internationale avant de revenir à ce qui compte le plus pour lui : voyager, écrire, questionner, partager et transmettre.

Son écriture se déploie entre mémoire et lucidité, dans un espace où la poésie éclaire le réel et où l’intime rejoint l’Histoire. Héritier des vents du Nord et des villes tournées vers la mer, il explore les paysages et les êtres, leurs ancrages et leurs résistances face aux tumultes contemporains. Il écrit pour faire entendre les voix silencieuses, révéler les traces et donner forme aux passages et aux renaissances.

Entre essais, récits et poésie, il cherche un langage dépouillé, capable d’accueillir à la fois la fragilité et la force humaines. Son approche est résolument contemporaine : relier les arts, croiser les disciplines et tenter de comprendre un monde en transformation.

Depuis 2015, il partage avec JOS ses passions — écriture, art et photographie — au sein de leur association Jan and Jos Creations.

Jan and jos logo

Un mot pour dire le Nord

Le terme Norditudes lui est venu en écho à la « Belgitude » dont parlait Jacques Brel, mais avec une signification personnelle : exprimer son identité profondément ancrée dans le Nord élargi. Lorsque, après des années, il reprend l’écriture et revisite ses textes consacrés à la Flandre maritime — ses plaines, ses dunes, ses vents, ses beffrois et sa mer — ce mot s’impose naturellement pour rassembler son œuvre ancienne et nouvelle. Issu d’une famille enracinée dans cette région et ayant vécu aussi à Bruxelles, il porte en lui un Nord sans frontières, une ligne d’horizon mouvante façonnée par les voyages et les rêves. Ses Norditudes s’étendent bien au-delà de Dunkerque ou du Westhoek, jusqu’à Anvers, Rotterdam, Hambourg ou Copenhague. Ce recueil n’est pas un atlas, mais un ensemble de textes poétiques qui évoquent autant les paysages que les femmes et les hommes qui les habitent, avec leurs fidélités silencieuses. Norditudes est pour lui une attitude, un souffle, un Nord intérieur qui l’accompagne comme un ami sincère. Il espère avoir su le transmettre. Le prochain volume paraîtra en 2026.

Les livrets sont illustrés principalement par les photographies de JOS, sa compagne. Les textes naissent de leurs « coups de cœur » partagés : émotions, balades, voyages, rencontres. Lorsque certaines photos capturent parfaitement ces instants — « si la photo est bonne », comme le chantait Barbara — elles sont intégrées aux livrets pour les accompagner. À l’exception des recueils de haïkus ou de tankas, c’est toujours l’expérience vécue qui constitue la première source d’inspiration.

Il qualifie ses mots de « simples » parce qu’il utilise un langage accessible, façonné par son expérience en communication et en presse, plutôt que par des études littéraires supérieures. Cette simplicité est un choix : elle permet d’éviter un style trop abstrait, d’ouvrir le texte, de le rendre accueillant et vivant. Elle privilégie la sensation, le souffle et le rythme, et touche les lecteurs — davantage que les « glosateurs » friands de complexité gratuite.

Norditudes

Entre édition et exposition, des projets jusqu’à l’international

Ses projets s’articulent autour de plusieurs axes.
Dans l’édition, il prévoit la parution d’un livret poétique consacré aux Chaos du Monde, un second volume d’À cœur ouvert (le premier datant de 1993), ainsi qu’un essai sur les mêmes thématiques. Il souhaite également regrouper quatre livrets d’expositions pour en faire un ouvrage unique consacré aux Poésies urbaines publiées entre 2016 et 2023.

Parallèlement, il continuera de participer à des expositions d’art mettant en valeur les œuvres de JOS, grâce au partenariat avec FACEC Int, en France et à l’international. Avec ce même partenaire, il poursuivra aussi son rôle de rédacteur en chef et de reporter pour le magazine d’art et de littérature.

Enfin, il espère pouvoir voyager, si les « chaos du monde » le permettent.

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