Une telle journée marque forcément les esprits. Pour tous, le témoignage des intervenants en milieu pénitentiaire est ce qui a le plus marqué. Christian Descourtils s’est dit « marqué humainement » par ces interventions que Marianne Doucet considère comme un « investissement généreux ».
« Mêler toutes formes d’art est une démarche ouverte et féconde », pour Marianne Doucet et pour Marie Bonny, c'est « l’ouverture à l’autre » qui est forte. C'est ainsi que lors de cette matinée, « il y avait de la joie, et la joie est contagieuse ! » s'exclame Marie Bonny.
L’occasion pour Marie Bonny d’avoir l’honneur de voir son « tableau en première de couverture, associé à l’Ailleurs », elle qui aime tant que ses « œuvres voyagent » de mains en mains.
Quant à Muriel Verstichel, elle a pu exposer ses œuvres dans le hall du cinéma Gérard Philippe et a « reçu un témoignage bouleversant d’un monsieur dont le père était mort à Verdun. […] Ce témoignage est venu appuyer [sa] conviction que la poésie est résistance à la cruauté du monde. » Elle se souvient également de « La marche de la Paix » du 11 novembre, en hommage à Wilfred Owen, qui était pour elle « une merveilleuse initiative en amont de cette journée. »
Pour Marie Bonny, « le trait commun qui spécifie les membres de l’ADAN, c’est le goût du partage et de la transmission, ainsi que la volonté de créer des ponts entre l’écriture et toutes les autres formes de langage artistique. Bref, de créer des ponts entre les personnes. Quel beau programme ! »
Pour Marianne Doucet , « le trait de caractère commun qui spécifierait les membres de l'ADAN serait à mon sens le besoin de communiquer de l'humanité par le biais des mots. Des mots de paix, des mots de joie, des mots de résilience, des mots de vie...bref : des mots d'amour ! Puissions-nous apporter un peu de beauté et d'humanité à ce monde si bousculé ! »
Pour conclure, reprenons le conseil de notre président Antoine Duclercq qui a marqué Marie Bonny : « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. »